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Redressement nécessaire
Les enseignements bibliques et le nom du
Pasteur RUSSELL à l'honneur
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Les écrits du Pasteur Charles T. RUSSELL
Réponse à un détracteur du Pasteur C. T. RUSSELL
DEPUIS quelques années, les œuvres du réformateur américain Charles Taze Russell, mort en 1916, sont de plus en plus redemandées. Durant une longue période, les écrits de cet interprète de la Bible furent pratiquement introuvables en langue française. Puis, à partir de 1946, une petite équipe de personnes ayant compris toute la valeur des enseignements qu’ils renfermaient, entreprit de faire réimprimer les ouvrages de C. T. Russell, au fur et à mesure des possibilités qui se présenteraient. Ceci fut fait avec la plus grande probité morale dans le respect de la pensée de C. T. Russell.
Le dernier de la série des six volumes des « Études dans les Écritures », accompagné d'un « Index topique et biblique » précieux, parut en 1971. Depuis, plusieurs rééditions ont été nécessaires, spécialement du Tome I que l'on peut appeler « La clef de la Bible ». Il fait constamment appel à celle-ci [qui demeure indestructible], à la raison, à l'histoire et aux faits en cours d'accomplissement.
Tout lecteur impartial pourra constater l'esprit d'amour et de tolérance du prochain qui imprègne les écrits de l'auteur, dont le premier ouvrage en dehors de la série précitée, et intitulé « Les Figures du Tabernacle », a également été réimprimé ; il est en effet un « outil » indispensable pour la compréhension du « Divin Plan des Âges ». Une nouvelle édition s'est avérée indispensable, en raison des demandes.
Les chrétiens qui œuvrent dans le Mouvement Missionnaire Intérieur Laïque (MMIL) considèrent comme un honneur et un privilège de pouvoir présenter à nouveau, sans en avoir rien changé ou supprimé, la série des « Études dans les Écritures ». Le déroulement actuel des événements vient donner raison au principal défenseur des œuvres de C. T. Russell, Paul S. L. Johnson qui, à la question posée après la mort de ce dernier : « L'œuvre de notre Pasteur durera‑t‑elle ? », répondit en substance : « Oui, et même elle triomphera, parce qu'elle est l'œuvre de Dieu, non celle d'un homme, un instrument entre Ses mains ». Voir les publications
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Réponse à un détracteur du Pasteur C. T. RUSSELL
Copie d'une lettre (1) venue à notre connaissance et adressée au Révérend Moorhead, auteur d'un ouvrage attaquant le Pasteur Russell et ses doctrines. Nous ignorons si elle a reçu une réponse. L'esprit de la lettre est aimable et modéré, c'est pourquoi nous la publions. Elle est en contraste frappant avec les diverses attaques diffamatoires contre le Pasteur Russell de la part de plusieurs de ses ennemis du ministère (ecclésiastique).
(1) Cette lettre a été envoyée en 1913. Les attaques contre C. T. Russell et son œuvre se poursuivent plus de 80 ans après sa mort. Elles revêtent exactement les mêmes formes : citations d'une seule phrase ou fraction d'un paragraphe, présentation fragmentaire de la pensée de son auteur donnant lieu à une critique faussée et à un amalgame avec l'éthique et les écrits actuels de conducteurs de certaines sectes se prétendant abusivement être ses successeurs, etc. Nous pensons que cette lettre est la meilleure réponse à tout cela.
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Lettre au Rév. William G. Moorhead - Docteur en Théologie
Cher Dr. Moorhead,
J'ai lu, il y a quelque temps, votre article dans le septième volume des « Fondements » sur les Enseignements de Mr. C. T. RUSSELL. J'aurais aimé vous écrire à cette époque, mais je ne l'ai pas fait. Récemment, j'ai lu le résumé de votre article dans un de mes journaux religieux et j'ai eu un désir croissant de vous écrire. J'hésite à le faire en raison du grand respect que j'ai toujours eu pour vous comme l'un de mes maîtres d'il y a vingt ans, et aussi à cause de la haute estime dans laquelle vous êtes tenu dans la société des interprètes de la Bible et des travailleurs chrétiens en général. Néanmoins, j'ai le sentiment que, dans l'intérêt de la vérité et de l'impartialité, votre article nécessite quelque attention.
Je trouve que cet article de votre plume est indigne d'un homme comme vous. Je ne peux pas comprendre pourquoi l'érudit de grande classe que vous êtes avance des choses telles que celles que vous publiez dans cet article, quand elles sont si manifestement et si grandement fausses.
Indépendamment de la lecture attentive de cinq des six volumes de ses « Études » et d'une partie du sixième, j'ai également lu beaucoup d'autres brochures, articles de revues et sermons du Pasteur Russell, et aussi chaque critique que j'ai trouvée ou dont j'ai entendue parler, en opposition à ses enseignements. Je fus un de ses critiques pendant environ quinze ans et je fondais mes jugements d'après la lecture d'environ la moitié d'un chapitre de l'un de ses livres. Il y a quelques années, il me vint à l'esprit que je pouvais ne pas comprendre toute sa pensée, aussi, pris‑je le temps de m'informer sur le sujet que j'avais critiqué, et lorsque j'eus obtenu davantage d'information, je devins un admirateur de son ouvrage, quoique je ne fusse pas d'accord avec lui dans toutes ses conclusions.
En ce qui concerne les auteurs des critiques que j'ai lues, j'en suis arrivé à déterminer finalement qu'ils ne connaissaient pas plus des enseignements du Pasteur Russell que moi‑même au temps où j'étais si libéral avec ma désapprobation. Tous, ils me rappellent le témoignage des deux témoins qui offrirent de témoigner devant le Sanhédrin quand Jésus fut jugé. Ils dirent : « Nous l'avons entendu disant : Je détruirai ce temple qui est fait de main, et en trois jours j'en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main ». Jésus avait bien dit quelque chose comme cela — bien qu'essentiellement différent. Ces critiques semblent avoir lu les ouvrages du Pasteur Russell selon les méthodes et mobiles utilisés par Thomas Paine, Robert Ingersoll et d'autres de leur genre, pour lire les Écritures et les critiquer. Cela semble d'autant plus malheureux que ce fut fait par des hommes qui avaient été des caractères chrétiens éminents et des maîtres de la pensée chrétienne.
Venant maintenant à votre article, je ne puis relever toutes les erreurs que vous avez faites, mais me bornerai à celles qui sont les plus apparentes. Dans la phrase d'introduction, vous nous assurez que ces séries d'études forment « six volumes plutôt gros, comprenant en tout quelque deux mille pages ». À la page 123, vous parlez d'une « étude soigneuse de ces volumes », reconnaissant ainsi que vous les avez lus attentivement. (C'est cela que vous auriez dû faire avant de vous livrer à la rédaction de leur critique). Je remarque que, dans votre allusion à ces livres et à leurs citations, vous vous confinez aux trois premiers et principalement aux deux premiers. Je note aussi que vous citez une seule phrase, ou une fraction d'un paragraphe, ne donnant seulement qu'une présentation fragmentaire de la pensée de l'auteur, et vous procédez ensuite à sa critique. C'est une méthode fort déloyale. Elle me rappelle un article que j'ai lu il y a quelques années dans lequel l'auteur s'opposait à la doctrine de la dépravation totale de l'homme et comme texte à l'appui, il citait Jean 9 : 3 : « Ni celui‑ci n'a péché, ni ses parents », et disait que Jésus avait enseigné qu'il y avait au moins trois personnes qui n'avaient jamais péché. Votre méthode à l'égard du Pasteur Russell est identique.
Sous le titre « Neuvième erreur » de votre article, vous dites : « Une de celles‑ci, la neuvième erreur, essentielle et fondamentale du christianisme, est la personne et l'œuvre du saint Esprit. Il y a un silence étrange et de mauvais augure concernant cet important sujet, très apparent dans les écrits du Pasteur Russell. Une lecture sérieuse de ces volumes comprenant plus de mille pages, n'a permis de découvrir qu'une seule allusion à l'Esprit, c'est une mention accidentelle de l'Esprit en rapport avec le jour de la Pentecôte. La relation est simplement faite comme un fait historique ou plutôt comme un événement qui marque une étape dans le développement de l'Église chrétienne. L'auteur n'a pas trouvé un mot d'enseignement dans les ouvrages du Pasteur Russell au sujet de la personnalité distincte de l'Esprit ou au sujet de son action suprême dans le salut des pécheurs ».
Je suis alors forcé de dire franchement, quoique courtoisement, que je ne puis comprendre comment, ou pourquoi, un homme de votre réputation pour la précision, puisse être si négligent ou dépourvu d'intégrité pour faire une telle déclaration. Au début de votre exposé, vous dites : « Il y a six volumes de deux mille pages », et ici vous ne comptez qu'UN millier de pages et ensuite, vous faites une affirmation audacieuse et fausse, à savoir, que l'auteur ne sait rien du saint Esprit ! Un juge ne penserait pas à rendre un jugement sur une seule moitié de preuve, mais vous parlez témérairement en condamnant le Pasteur Russell quand vous en êtes seulement à la moitié de ses ouvrages. Si donc vous avez fait une « lecture sérieuse » de ces volumes, je ne vois pas comment vous avez sauté, dans le cinquième volume, les pages 163 à 300 où l'auteur donne, dans CENT TRENTE‑SEPT pages, une présentation complète de la personne [ou nature — Trad.] et de l'œuvre du saint Esprit, en rapport avec la rédemption de la race humaine. Comment pouvez‑vous expliquer cela ?
Il est vrai que le Pasteur Russell peut enseigner certaines choses concernant le saint Esprit sur lesquelles vous ne serez pas d'accord, mais il n'ignore pas l'Esprit, ainsi que vous le dites. Il est évident qu'en faisant cette critique vous avez été négligent, pour dire le moins, et cela serait susceptible de mettre en garde ceux qui cherchent la Vérité contre vos déclarations sans contrôle.
Une autre erreur apparente dans votre article se trouve à la page 125, où, en parlant de la conférence du Pasteur Russell sur le sujet de « En Enfer et Retour », vous dites : « Des foules de gens ont prêté l'oreille avec beaucoup de satisfaction à ses assertions qu'il n'y a pas d'enfer et pas de châtiment, ni de désespoir après la mort, pour ceux qui seront finalement impénitents ». Je n'ai à aucun moment entendu parler le Pasteur Russell et n'ai jamais lu ce discours particulier, mais s'il a enseigné qu'il n'y avait pas d'enfer et pas de châtiment pour l'impénitent définitif, il a contredit dans ce discours ce qui est très clairement dit dans tous ses écrits. Je n'ai jamais lu un commentateur qui parle avec plus de clarté et d'ardeur du châtiment éternel qui doit être mesuré aux impénitents incorrigibles. Il est vrai qu'il ne croit pas en un étang de feu de soufre incandescent dans lequel les hommes seraient éternellement torturés, mais en ceci il n'est pas en désaccord avec des milliers d'autres bons instructeurs orthodoxes.
En terminant, je voudrais dire que vous n'avez pas besoin de vous inquiéter qu'un de vos élèves suive le Pasteur Russell. J'ai ses livres dans ma bibliothèque et les consulte volontiers comme je le fais de tout autre bon commentateur que je peux trouver et que j'ai le moyen d'acheter. J'ai dépassé l'âge précoce des disciples qui voulaient empêcher certains d'enseigner ou de chasser les démons parce qu'ils « ne Nous suivent PAS ». J'ai reçu une assistance illimitée de vous et également du Pasteur Russell. Je ne me sens pas enclin à dire avec vous qu'il est « un agent du diable chargé de détruire la Vérité de Dieu ». Mes supérieurs dans l'église me regardent toujours comme suffisamment orthodoxe au point qu'ils peuvent dormir tranquilles et me laisser continuer de prêcher à l'assemblée.
Avec mes sentiments les plus respectueux et ma haute appréciation de l'aide que j'ai reçue de vous, je suis...
Votre dévoué à Son service.
(Rév.) T. S. THOMPSON — New Dakota
Secrétaire de l'Institut Samaritain.
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Accueil — Interconfessionnelle dans sa mission [non pas œcuménique] et libre de tout sectarisme, mais attachée à Dieu dans la mesure de la compréhension de Sa Parole, la revue l'étendard de la bible soutient, à travers de nombreux articles, l'explication et la défense du Plan divin... Ceci, elle le fait en particulier dans les rapports de ce Plan avec le caractère de Dieu et le sacrifice de Christ en "Rançon pour tous" (1 Timothée 2 : 6), avec Son ministère à l'égard des Élus maintenant, et à l'égard du Monde durant Son Règne messianique millénaire ; et avec Son Épiphanie (temps de Sa manifestation) dont les signes se manifestent maintenant parmi nous d'une manière apparente. Haut de page — @
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