L'évolution et la Bible
(
E. B. N° 268 - Juillet 2001)

Introduction.
— Un examen de la théorie de l'évolution.
— Extrait de la sixième édition de
L'Origine des Espèces...
par Charles Darwin. — Les « jours » de Genèse 1.
— Prétendues preuves démontrant l'évolution.
— Recherche infructueuse des « chaînons manquants ».
— L'homme de Pildown : une supercherie.
Le propre témoignage des évolutionnistes.
— Les peintures des cavernes ne sont pas une preuve.
— Pas de preuves dans de prétendus vestiges d'organes.

— Les tests sanguins ne sont pas une preuve de l'évolution.
— Théorie récapitulative.
— Le prétendu « Âge du cerveau ».
— Le mendélisme réfute l'évolution.
— Les hybrides.
— Une réfutation de l'évolution.
— Les abeilles et les fourmis réfutent l'évolution.
— L'évolution contraire à la Bible.

 UNE MISE EN ACCUSATION SOLENNELLE.
— Pour une étude supplémentaire.

*   *   *   *

Introduction

DEPUIS le bêchage de son jardin à la recherche de vers de terre jusqu'à la navigation sur le Pacifique, Charles Darwin poursuivit sa curiosité passionnée de la nature. Ses conclusions le conduisirent à formuler des idées — pas toutes de son propre compte — qui ont profondément changé l'opinion séculière et religieuse du monde. Le point de vue admis à l'époque était que la terre était jeune. La théorie de Darwin nécessitait une planète beaucoup plus ancienne et engendra une violente controverse. Néanmoins, grâce aux vigoureux plaidoyers d'hommes remarquables tels Thomas H. Huxley (« le bouledogue de Darwin ») et Ernest H. Haeckel, un scientifique allemand, qui exposa sa propre théorie de « récapitulation », l'Évolution devint une théorie acceptée dans le monde scientifique. Le zoologiste et auteur Richard Dawkins, qui s'avouait disciple de Darwin, le qualifia du plus grand scientifique que l'Angleterre ait produit.

Il semble donc qu'Adam et Ève soient « hors jeu » et l'ADN « à la mode ». Le code génétique ADN (Acide Désoxyribonucléique) avec sa structure de 64 « éléments » est responsable de la régulation du développement des cellules de toutes les créatures vivantes. Les Darwinistes Modernes soutiennent ce fait comme preuve des idées de base de Darwin. 

L'enseignement de l'Évolution a sans aucun doute sapé la foi de millions de gens depuis le travail séminal de Darwin, « L'Origine des Espèces par les Moyens de la Sélection Naturelle », paru en 1859. Au cours du siècle et demi passé, la recherche, par les scientifiques de Malthus à Mendel, a progressé pour étayer la théorie, en multipliant d'innombrables arguments qui vont à l'encontre des enseignements de la Bible sur la création. 

Comme on pouvait le prévoir, cela a provoqué des débats enflammés entre les camps de l'Évolution et de la Création. Dans cette mêlée se trouve le pape. Bien que la récente déclaration de Jean‑Paul II, selon laquelle « la théorie de l'évolution est plus qu'une hypothèse », confirme purement et simplement la vue depuis longtemps établie de l'église catholique — les écoles catholiques enseignent l'Évolution depuis — c'est une concession publique significative et elle sera accueillie avec déception par beaucoup de chrétiens. 

Ce journal [ L'étendard de la Bible ] est fermement engagé dans l'enseignement des Écritures d'une création directe de l'homme par Dieu. Les interprétations scientifiques d'événements anciens ne peuvent pas, selon nous, l'emporter sur le témoignage direct du Créateur Lui‑Même. Nous croyons que le temps manifestera pourtant que ces interprétations sont incorrectes.
 

UN EXAMEN DE LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION

LES IDÉES, proposées par l'Évolution, que de nouvelles espèces se développent à partir d'accidents du code génétique et qu'un développement distinct d'espèces identiques mais isolées a lieu, relèvent plus d'un étayage de la pensée courante dans ce domaine. 

« L'équilibre ponctué », une sorte d'évolution par saccades, par bonds, qui produit de grands changements dans les espèces et ensuite ralentit pendant une longue période, est une autre façon de voir la même chose : l'homme est un produit d'une force naturelle et impersonnelle. En d'autres termes, il est un accident, quoique heureux. 

S. J. Gould, un paléontologue américain réputé et un des plus fervents défenseurs de l'évolution, croit que l'explication évolutionniste des origines de l'homme supplante clairement les croyances religieuses traditionnelles. Il observe de plus que la longévité de l'homme sur cette terre est largement dépassée par celle de la bactérie, et que, quand l'espèce humaine s'éteindra, la bactérie survivra. Il applique à la bactérie la déclaration que le credo chrétien applique à Dieu : elles « étaient, sont et seront à jamais ». 

Beaucoup d'évolutionnistes sont athées. Ils enseignent que, sans un Créateur intelligent, l'univers et sa vie végétale et animale se sont produits eux‑mêmes par une série de transmutations d'une forme dans une autre. Ces évolutionnistes partisans de Darwin soutiennent pourtant que Dieu créa la matière, ses forces et la première forme, ou moins préférablement, quelques‑unes des premières formes de la vie végétale et animale, lesquelles, depuis lors, se développèrent en des formes toujours plus élevées dont l'homme est le point culminant. Ces évolutionnistes (parmi lesquels on trouve des membres du clergé) aiment transmettre l'impression que leur théorie que l'homme descend du singe est maintenant communément acceptée par des intellectuels, des scientifiques et des hommes d'église en général. Cela n'est vrai en aucun cas. Néanmoins, parce que cette théorie a été et est toujours enseignée dans les écoles et collèges, et même dans beaucoup d'églises, et a été et est encore défendue dans beaucoup d'expositions de musées, de livres, journaux, magazines, programmes de radio et de télévision, etc., beaucoup l'acceptent plus ou moins, sans jamais beaucoup réfléchir ni chercher pour eux‑mêmes si elle est ou non en harmonie avec la raison, les faits et les enseignements de la Bible. C'est pourquoi il est approprié que nous examinions ici quelques‑uns des principaux arguments qui sont avancés pour la soutenir, et aussi exposer quelques arguments solides à son encontre. 

En premier lieu, il doit être dit que l'évolution est édifiée sur les plus extravagantes conjectures qui se trouvent être indignes de confiance, du fait qu'il y a dans les conjectures des évolutionnistes, nécessaires à leur théorie, la plus grande diversité. Certains d'entre eux supposent que la race humaine existe depuis 2.000.000 d'années ; d'autres supposent une durée de 100.000 ans ; et entre ces deux nombres, il y a des variations presque infinies. C'est à peine si deux d'entre eux s'accordent dans ces suppositions. Quelques‑uns supposent que l'âge de la terre est de 50.000.000 d'années et d'autres de 4.000.000.000. La masse d'entre eux fixe son âge entre ces extrêmes, et c'est à peine également s'il s'en trouve deux qui soient d'accord sur ce sujet. Certains d'entre eux assignent à l'âge de la vie végétale 3.000.000.000 d'années, et d'autres environ 40.000.000 d'années, avec toutes sortes de variations de la part d'autres entre ces deux extrêmes. Quelques-uns enseignent que leur Pithécanthrope (homme‑singe) de leur propre fabrication brevetée, vivait il y a 750.000 ans ; d'autres prétendent que cette fiction de leur imagination vivait il y a 375.000 ans. Sur presque tout ce qui a rapport à l'élément temps, ils sont largement et follement en désaccord les uns avec les autres.
 


 Extrait de la sixième édition de
L'Origine des Espèces au Moyen de la Sélection Naturelle,
par Charles Darwin, dernier paragraphe :
 

« Il est intéressant de contempler un talus embroussaillé, couvert de nombreuses plantes de toutes sortes, avec des oiseaux chantant dans les buissons, avec divers insectes voletant çà et là, et avec des vers rampant dans la terre humide, et de se dire que ces formes construites avec soin, si différentes l'une de l'autre, et dépendantes les unes des autres d'une manière si complexe, sont toutes produites par des lois en action autour de nous. Ces lois, prises dans le sens le plus large, étant la Croissance et la Reproduction ; l'Hérédité qui est aussi impliquée par la reproduction ; la Variabilité découlant de l'action directe et indirecte des conditions de vie, et de l'habitude et de la désuétude : une Proportion d'accroissement si élevée qu'elle conduit à une Lutte pour la Vie, et par conséquent à la Sélection naturelle, entraînant des Divergences de Caractéristique et l'Extinction des formes moins développées. Ainsi donc, à partir du combat de la nature, de la famine et de la mort, l'objectif le plus élevé que nous sommes capables de concevoir, à savoir la production d'animaux supérieurs, découle directement. Il y a de la grandeur dans cette vue de la vie, avec ses forces respectives, qui ont à l'origine reçu le souffle de vie du Créateur [nous mettons en gras] sous quelques formes ou sous une seule ; et que, tandis que cette planète va tournant, selon les lois établies de la gravité, à partir d'un commencement si simple, des formes incessantes les plus magnifiques et les plus merveilleuses ont évolué, et sont en cours d'évolution. »



            Naturellement, les gens qui raisonnent, à l'inverse des gens d'imagination, voient tout de suite que, sur ces questions, ils sont forts en conjectures et faibles en vérité, autrement, ils seraient raisonnablement d'accord sur ces questions essentielles. Dans ses deux oeuvres principales sur l'évolution, M. Darwin, en faisant ses inductions, emploie 800 fois des termes exprimant des conjectures, comme : « nous supposons », « si nous pouvons admettre », « peut‑être », « il se peut », etc., c'est‑à‑dire qu'il édifie sa théorie sur 800 conjectures interdépendantes. En appliquant la règle de probabilité composée à cette théorie ainsi édifiée, et accordant très libéralement une même chance d'être justes à ses 800 conjectures, c'est‑à‑dire que sur une chance, il y a une demi‑chance qu'il avait raison dans chacun des cas, les chances que la théorie soit juste sont d'une contre le nombre de chances qu'elle est fausse. Représenté par 241 chiffres, produit de 2 porté au carré 800 fois, soit un groupe de chiffres qui, en en admettant douze par pouce [2,5 cm. environ], exigerait plus de 20 pouces d'espace linéaire, de la dimension des caractères avec lesquels ce chapitre est écrit, à savoir 6 de nos lignes ! Une théorie d'une si extrême improbabilité ne devrait jamais être enseignée comme science — connaissance vraie. Elle aurait plutôt dû être assignée au hadès de l'oubli comme beaucoup trop improbable pour être admise par de sobres esprits. 

En rejetant la simple conjecture et les spéculations des évolutionnistes, n'allons pas à l'extrême opposé en affirmant que la création de la terre, sa préparation et son arrangement pour que l'homme puisse l'habiter, furent accomplis en une période très courte. Nous devrions garder à l'esprit que le récit de la Bible ne nous dit pas combien de temps fut nécessaire à Dieu pour créer la terre (Genèse 1 : 1), ni la durée de l'intervalle de temps qui s'écoula entre la création de la terre et la condition décrite au verset 2, quand « la terre était » c'est‑à‑dire existait, bien que « inculte et vide », ni combien de temps l'Esprit, la puissance de Dieu, plana sur, ou stimula la face des eaux, comme cela est décrit en Genèse 1 : 2, avant le commencement du premier des « jours » de l'arrangement par Dieu de ce qui concernait la terre, pour la préparer à être la demeure de l'homme (Genèse 1 : 3‑5).
 

LES « JOURS » DE GENÈSE 1

Nous ne devrions pas non plus supposer que ces « jours » étaient des périodes de seulement 24 heures, car le terme « jour », à la fois dans la Bible et dans l'usage commun, décrit fréquemment une période beaucoup plus longue. Par exemple, dans la Bible, nous le trouvons utilisé pour désigner une période de 40 ans (Psaumes 95 : 7‑10), une période de 1.000 ans (2 Pierre 3 : 8), etc. ; et dans le langage courant, nous parlons des jours de Luther, du jour de Washington, etc. Nous savons que les « jours » de Genèse 1 n'étaient pas des jours solaires de 24 heures chacun, car ni le soleil ni la lune ne furent visibles avant le quatrième jour (Genèse 1 : 14‑18) ; ce furent plutôt de longues périodes de temps. La Bible montre que le septième de ces « jours » dure 7.000 ans (voir Le Temps est Proche, chapitre 2 et La Nouvelle Création, p. 19), c'est pourquoi, logiquement, on considère les autres comme étant de la même durée, ce qui donne une période de 49.000 ans en tout (7 x 7.000). Vu de cette façon, il n'y a pas de désaccord avec les déclarations bibliques vraies (différentes des vues des credo héritées des Âges des Ténèbres) quant à la création et aux résultats garantis de la découverte scientifique des faits en tant que tels, bien qu'il y ait plus de désaccords entre ces déclarations et les folles conjectures et spéculations des évolutionnistes et autres.
 

PRÉTENDUES PREUVES DÉMONTRANT L'ÉVOLUTION

L'évolution présente certaines choses comme de prétendus témoignages de sa véracité. Ces témoignages révèlent la condition misérable de ces « preuves ». Une de celles‑ci, donnée par Romanes, est celle d'une photographie instantanée qui a saisi un « enfant de trois semaines soutenant son propre poids pendant plus de deux minutes ». Il prétend que ceci prouve que l'homme descend d'un ancêtre semblable au singe. Nous avons connu un enfant âgé juste d'une semaine que la mère soulevait en le tenant par‑dessous les bras ; l'ayant laissé presque sans soutien, il se tint droit, ce qui fit pousser à sa mère cette exclamation : « Quel prodige ai‑je ici ? ». De tels cas ne peuvent être liés logiquement avec l'évolution, mais s'ils ont quelque rapport avec cette question, ils sont plus en accord avec l'idée que leur premier ancêtre était un homme qui, après sa création, se tint immédiatement droit. Le portrait du premier enfant, et celui d'un autre, montrent ces enfants tenant leurs pieds dans la même position que ceux d'un singe grimpant à un arbre ; et on suppose que cela est une preuve que l'homme descend des singes ! Ces arguments sont parmi les meilleurs de ceux des évolutionnistes ; mais combien sont pauvres ces arguments ! 

Le Bulletin de Philadelphie donna l'extrait suivant du discours d'un professeur darwinien : « La preuve que l'homme primitif grimpait aux arbres repose [nous mettons en italique] sur la manière dont nous portons les talons de nos chaussures — plus en dehors. Un petit enfant peut tortiller son gros orteil sans tortiller ses autres doigts — une indication qu'autrefois il se servait de son gros orteil pour grimper aux arbres [mais les singes se servent aussi de leurs autres orteils pour grimper aux arbres, ce qui prouve que nous avons affaire ici à un argument « entortillé »]. Nous rêvons souvent que nous tombons. Ceux qui tombèrent des arbres il y a quelques 50.000 ans furent tués et n'eurent naturellement pas de descendants. Mais ceux qui tombèrent et ne furent pas blessés, naturellement, vécurent [comment sait‑il qu'ils eurent des rejetons ?], et c'est pourquoi nous ne sommes jamais blessés dans nos rêves de chutes ». 

Quels brillants exemples de raisonnements inductifs ! Quelles idées fantaisistes ! Des professeurs professant eux‑mêmes être sages sont vraiment devenus fous ! Imaginez les lois de la chimie, de l'astronomie, de la physique, etc., ayant comme preuves à l'appui des non-sens du genre que ce professeur présente dans la citation précédente ! Et pourtant certains pensent qu'il est scientifique !
 

RECHERCHE INFRUCTUEUSE DES « CHAÎNONS MANQUANTS »

Les évolutionnistes ont remué ciel et terre pour la recherche des « anneaux manquants », mais n'en ont jamais trouvé un qui soit incontestable. Certains d'entre eux nous offrent quatre soi‑disant « anneaux manquants » entre l'homme et le singe — le Pithécanthrope, l'homme d'Heidelberg, l'homme de Piltdown et l'homme de Néanderthal. Mais ceux‑ci ne supportent pas l'investigation, et la plupart des savants les méprisent, surtout maintenant, depuis qu'il a été prouvé par des tests chimiques, et aussi autrement, que l'homme de Piltdown est assurément un canular. 

La manière dont ces prétendus « anneaux manquants » furent créés est montrée, par exemple, par ce qui suit : le Dr. Dubois, ardent évolutionniste, trouva en 1892 à Java, dans le sable, une petite partie de la voûte d'un crâne, et une dent un mètre plus loin et, à quinze mètres de là, encore dans le sable, il trouva une autre dent et un os de tibia. Il prétendit que ceux‑ci appartenaient au même animal — « l'anneau manquant » ! Peu après leur découverte, vingt‑quatre des principaux savants européens examinèrent ces quatre fragments. Dix d'entre eux dirent qu'ils appartenaient tous à un singe ; sept dirent qu'ils appartenaient à un homme, et sept (des évolutionnistes) dirent qu'ils étaient l'anneau manquant. Le professeur Vircow dit : « Rien ne prouve que ces os sont des parties de la même créature ». Mais que firent les évolutionnistes de ces deux dents, de cet os de tibia et de cette très petite partie du sommet du crâne ? Ils eurent un « reconstructeur » qui tira de son imagination et construisit une figure entière de ce qu'ils pensaient devoir être l'anneau manquant et nommèrent cette triste figure « Pithécanthrope » c'est‑à‑dire homme‑singe ! 

Un petit nombre d'os fut trouvé à Piltdown, Angleterre, et de même, près de Heidelberg et Néanderthal, Allemagne. Les os réunis de ces trois découvertes n'auraient pas rempli une corbeille d'un boisseau, environ 36 litres, et n'auraient encore bien moins complété tout un squelette humain. Le même « reconstructeur » forma, issues de son imagination, trois reproductions d'hommes‑singes à partir de ces quelques os. Ces reproductions sont des images exactes de l'évolution — des imaginations ! Elles sont vraiment pour l'évolution des monuments d'infamie et la risée des biologistes ; cependant, « suivant leur plan », elles ont pour effet d'inoculer à des enfants peu développés et à des adultes de pauvre jugement, l'idée de l'évolution et de la descendance de l'homme à partir des animaux

La sottise d'essayer d'établir quelque chose de certain quant à l'origine de l'homme sur la base de quelques fragments de fossiles est très bien illustrée par l'incident de « la dent d'un million de dollars », découverte quelques années plus tôt dans le lit d'un fleuve. Elle fut considérée par d'éminents évolutionnistes comme appartenant à la mâchoire du célèbre et imaginaire « chaînon manquant », mais imaginez leur dépit quand, un peu plus tard, des dents exactement semblables furent découvertes dans la mâchoire d'un cochon sauvage !
 

L'HOMME DE PILTDOWN : UNE SUPERCHERIE

Quant à l'homme de Piltdown, l'annonce par le British Museum que le « Crâne de Piltdown » était une falsification, causa une des plus grandes sensations dans les cercles scientifiques. 

En dévoilant que l'homme de Piltdown était une falsification, le bulletin du British Museum expliqua qu'un quelconque « expert » inconnu avait : (a) arraché le devant de la mâchoire inférieure d'un grand singe ; (b) retiré toutes les dents à l'exception de deux molaires ; (c) teint la mâchoire pour qu'elle soit semblable aux os des fossiles trouvés dans la sablière de Piltdown ; (d) enfoui la mâchoire ainsi traitée dans la sablière, à l'endroit où les os avaient été trouvés, le faisant avec tant de dextérité que les deux experts, qui découvrirent la mâchoire alors qu'ils cherchaient des fossiles, furent convaincus que la sablière n'avait pas été remuée ; (e) réparé un os de crâne appartenant à un autre crâne, pour le rendre semblable aux os trouvés dans la sablière ; (f) réparé et limé une molaire pour la rendre semblable aux molaires de la mâchoire ; (g) placé l'os de crâne réparé, la molaire réparée et un fragment d'os fossilisé trouvé dans la sablière d'une façon telle que cela amena Charles Dawson et le Dr. Smith Woodward à croire qu'il s'agissait d'authentiques fossiles. 

Ces accusations furent portées par des hommes du plus haut niveau scientifique, incluant le Dr. K. P. Oakley, du British Museum, le Dr. W. E. Le Gros Clark et le Dr. J. E. Weiner, professeurs à l'Université d'Oxford. Beaucoup de scientifiques compétents avaient contesté l'exactitude de la « reconstruction » de ce crâne quand il fut présenté la première fois, affirmant que l'os de mâchoire était celui d'un singe ou d'un chimpanzé, mais on ne tint pas compte de leurs protestations. 

Quant aux hommes de Heidelberg et Néanderthal, leurs quelques os restants montrent moins de malformations que dans beaucoup d'être humains actuellement vivants, sans parler des os des humains morts déformés par l'action chimique de la terre. En fait, de nombreux savants éminents ont prétendu dès le début que ces os‑là étaient ceux d'humains anormaux, un certain nombre d'évolutionnistes, entre autres, étant de cet avis. Et pourtant, c'est en partie sur d'aussi dérisoires mystifications que des évolutionnistes au cerveau étroit enseignent, comme une question scientifiquement prouvée, que l'homme descend du singe !
 

LE PROPRE TÉMOIGNAGE DES ÉVOLUTIONNISTES

Quelques témoignages d'évolutionnistes désapprouvant les prétentions énoncées quant à ces soi‑disant « anneaux manquants » seront ici à leur place et, par conséquent, nous les citerons : Le professeur Wassman dit : « Il y a de nombreux fossiles de singes dont les restes sont enterrés dans les diverses couches de l'Eocène inférieur à la fin de l'époque alluviale, mais pas une seule connexion n'a été trouvée entre leurs formes ancestrales hypothétiques et l'homme du temps présent. Toute la génération hypothétique de l'homme n'est soutenue, ni par un seul genre fossile, ni par une seule espèce fossile (nous mettons en italique) ». Darwin dit : « Quand nous descendons aux détails, nous ne pouvons prouver qu'une espèce ait changé (nous mettons en italique) ». H. G. Wells, évolutionniste très fantaisiste, admet dans son histoire, p. 69 : « Nous ne pouvons dire que le Pithécanthrope soit un ancêtre direct de l'homme » A la p. 116, il donne un diagramme montrant qu'aucun des quatre « anneaux manquants » ne pourrait avoir été un ancêtre de la race humaine, puisque étant le dernier de son espèce, il n'eut donc aucun descendant. 

Le Dr. Osborn, autre évolutionniste éminent, dit que l'homme d'Heidelberg « n'offre aucune trace d'être intermédiaire entre l'homme et le singe anthropoïde ». De plus, parlant des dents des Néanderthals, il dit : « Ce trait spécial exclurait à lui seul le Néanderthal de la suite des ancêtres de la race humaine ». Le professeur Cope, grand anatomiste dit : « L'os de tibia [du Pithécanthrope] est celui d'un homme ; en aucun sens il est un anneau intermédiaire ». Le Dr. Orchard déclare : « Les restes qui ont été trouvés donnant un support à cette conclusion [ces quatre falsifications], sont en petit nombre ; et leur importance est chaudement disputée par les savants eux‑mêmes — tant en ce qui concerne leur âge que la question de savoir s'il sont d'origine humaine ou animale, ou de simples restes [humains] anormaux ». Le professeur Bronco, de l'Institut géologique et paléontologique de l'Université de Berlin, affirme : « L'homme apparaît soudainement dans la période quaternaire. La paléontologie ne nous dit rien sur le sujet — elle ne sait rien des ancêtres de l'homme ». Avec ces remarques, nous laissons ces quatre falsifications à la crédulité de ceux qui aiment à être dupés, tout en prétendant être sages — dans leurs propres conceptions. Ainsi que le déclarait Douglas Dewar, F.Z.S., en écrivant à ce sujet dans la Revue de la Science du Monde « toute cette image est d'une évidence tortueuse et des plus discutables ».
 

LES PEINTURES DES CAVERNES NE SONT PAS UNE PREUVE

Les évolutionnistes présentent un autre argument d'une pauvreté frappante et qui est celui‑ci : Dans certaines cavernes profondes et sombres, notamment à Allamira, Espagne, il y a des peintures et des fresques de divers animaux, dont quelques‑uns n'existent plus maintenant. Ils prétendent que ces peintures sont vieilles de 25 000 à 50 000 ans. Mais, de leur propre aveu, à ces époques de leurs hommes‑singes, le feu, les torches, les chandelles, etc., étaient inconnus. Ces peintures ont donc dû être faites dans l'obscurité. Mais qui aurait pu faire, dans ces ténèbres, des peintures reproduisant des animaux avec de bonnes ressemblances ? Certainement pas les hommes-singes ! Comment des hommes‑singes auraient‑ils eu assez de savoir pour mélanger les couleurs de façon à produire le brun, le rouge, le noir, le jaune et le blanc, qui apparaissent dans ces peintures ? Comment des hommes-singes auraient‑ils pu fabriquer les échelles et échafaudages nécessaires à l'exécution de ces peintures ? Comment ces couleurs auraient‑elles pu rester si claires dans ces cavernes humides depuis 25.000 à 50.000 ans ? Ces objections ne renversent‑elles pas la théorie suivant laquelle des hommes‑singes auraient fait ces peintures et ne suggèrent‑elles pas que quelque artiste moderne en fut l'auteur utilisant un équipement moderne, et dessinant d'après son imagination, chose admise dans l'art, mais pas en science ? Combien faut‑il qu'une théorie soit à court de preuves réelles pour avoir recours à des faits si peu probants !
 

PAS DE PREUVES DANS DE PRÉTENDUS VESTIGES D'ORGANES

Les évolutionnistes ont recours aussi aux prétendus  vestiges d'organes — des organes du corps humain qui, d'après eux, ne sont d'aucune utilité — comme preuves qu'ils furent hérités d'ancêtres non humains. Leur vestige d'organe favori est l'appendice. Ceci, affirment‑ils, prouve que l'homme descendit de quelque animal chez lequel il avait quelque utilité ; mais, prétendent‑ils, il est inutile chez l'homme (excepté pour les évolutionnistes qui ont besoin de cela pour prouver [?] que l'homme descend d'ancêtres qui en avaient besoin). Mais, comme la science médicale et la chirurgie ont fait des progrès, elles ont découvert l'utilité de l'appendice. Observant que ceux qui ont perdu l'appendice souffrent de constipation, des autorités médicales et chirurgicales éminentes, après des recherches approfondies, ont conclu que l'appendice a sa place au commencement du gros intestin afin d'aider à l'élimination, et par conséquent, sert à empêcher la constipation. Il y a certainement ici une très intéressante utilité à cet organe prétendu « vestige d'organe », et cela pour l'infortune des évolutionnistes qui sont toujours soucieux de prouver leur parenté avec les bêtes — au moins, ont‑ils montré la relation mentale entre eux et l'âne sur ce point ! Cet argument sur l'appendice, s'il avait tant soit peu de mérite, favoriserait plutôt l'idée que nous descendons du rat au lieu du singe, car le premier a proportionnellement un plus grand appendice.
 

LES TESTS SANGUINS NE SONT PAS UNE PREUVE DE L'ÉVOLUTION

Les analyses de sang sont un autre argument que les évolutionnistes allèguent en faveur de leur doctrine. Ils présentent l'argument comme suit : Le sang de chien injecté à un cheval tue le cheval ; mais le sang de l'homme injecté à un singe lui fait très peu de mal. En conséquence, ils en tirent ce raisonnement que le chien et le cheval ne sont pas proches parents, tandis que l'homme est proche parent du singe. Voici notre réponse : Le sang du chien est un poison pour la plupart des animaux ; tandis que le sang et le sérum du sang du mouton, de la chèvre et du cheval ne sont pas un poison pour les autres animaux ni pour l'homme. C'est pourquoi, les sérums sont habituellement tirés de ces animaux, spécialement du cheval. Mais aucun des sérums préparés pour l'homme n'a été tiré des singes, parce qu'ils ne sont pour lui d'aucun secours. Ces faits prouveraient que l'homme est plus proche parent de la brebis, de la chèvre et du cheval que du singe, si l'argument examiné était vrai. 

Outre cela, la glande thyroïde du mouton, quand elle remplace la sienne, convient mieux à l'homme que celle du singe, comme les opérations l'ont prouvé. Cela aussi détruit l'argument que nous examinons. La substance du vaccin est tirée des vaches plutôt que des singes — un autre fait contre l'argument examiné. Le Dynamiser d'Abrams, le plus précis des instruments utilisés pour l'analyse du sang, prouve que les réactions du sang de mouton, de chèvre et de cheval sont plus proches de celles du sang humain que de celui des singes. Cela réfute l'argument que nous examinons. Nous concluons, par conséquent, que les analyses de sang ne prouvent pas que l'homme descend des singes.
 

THÉORIE RÉCAPITULATIVE

L'évolution a inventé une théorie récapitulative selon laquelle les évolutionnistes prétendent que l'embryon humain passe, durant les premières semaines de son existence, par toutes les phases des espèces inférieures, c'est‑à‑dire que l'histoire entière de l'évolution est, prétend‑on, répétée dans les premières semaines de la vie de l'embryon humain. Comment, demandons‑nous, les prétendus changements de centaines de milliers d'espèces animales pourraient‑ils se présenter en foule en quelques semaines ? Ce serait physiquement impossible. De plus, les changements qui, d'après les affirmations de l'évolution, sont dus à l'entourage, devraient avoir ce même entourage au moment où ils se produiraient — chose impossible dans l'environnement d'un embryon. 

Quelque ressemblance qu'il y ait entre un embryon humain et ceux d'autres animaux, elle est due au fait qu'un sage Créateur a employé, chez tous les mammifères, la même structure de base qui, comme telle, doit apparaître dans les premières phases de toute vie embryonnaire, les variations dues aux différences dans ces espèces doivent se marquer plus tard, c'est‑à‑dire après que la structure mammifère de base ait été développée. Un inventeur ferait certainement les parties fondamentales d'inventions similaires très ressemblantes. Dieu fait de même. Ce fait est aussi loin de prouver l'évolution du point de vue de la similitude des premières phases de l'embryon humain avec les autres embryons mammifères, que l'orient est éloigné de l'occident. Cette variation au milieu de la similitude, nous la trouvons de tous les côtés — il n'y a pas deux feuilles, quoique de même forme, qui soient exactement semblables ; ni deux figures humaines, deux montagnes, deux arbres ; ni deux autres choses quelconques exactement semblables. Comme l'évolution, la théorie de la récapitulation, d'abord généralement acceptée, est maintenant sérieusement mise en doute par les savants les plus éminents, et elle est rejetée par un grand nombre d'entre eux. Les points précédents montrent certainement que l'évolution ne peut se prouver par la prétendue récapitulation de toutes les espèces animales dans les premières semaines de la vie embryonnaire.
 

LE PRÉTENDU « ÂGE DU CERVEAU »

Finalement, les évolutionnistes attirent l'attention sur les merveilleuses inventions et la connaissance accrue de notre temps comme preuve que l'évolution agit dans l'homme, l'élevant toujours aux plus hauts plans d'existence. Pour un penseur superficiel, cela semble une forte preuve en faveur de l'évolution, mais si on l'analyse, cette « preuve » est réduite à rien. En premier lieu, il est à remarquer que peu d'individus sont de réels inventeurs. De même, il est également remarquable que peu de gens sont de réels inventeurs d'idées, aussi vaste que soit la connaissance. Si l'évolution était vraie, la plupart des membres de la race seraient ces grands inventeurs et penseurs. Mais tel n'est pas le cas ; les plus grandes œuvres de peinture, sculpture, architecture, poésie, musique, éloquence, politique, philosophie, histoire et religion, n'appartiennent pas à notre temps. En conséquence, nous nions que les humains aient une capacité plus grande maintenant que dans les temps antérieurs. 

Et que dirions‑nous de leurs affirmations sur l'augmentation de la connaissance et des inventions, comme preuve de l'évolution ? Nous répliquons que celles‑ci, par leur soudaineté et leur rapidité, si contraires à la marche lente des prétendues voies de l'évolution, doivent être dues à la lumière extraordinaire que Dieu ici, dans le « Temps de la Fin » (Daniel 12 : 9), depuis 1799, a donnée à l'humanité comme préparation à deux choses : (1) le renversement de l'empire de Satan ; et (2) les nécessités du Royaume de Dieu qui doit être établi bientôt.La connaissance spéciale de notre temps était destinée en partie à dévoiler les fondements corrompus de l'empire de Satan, afin de disposer l'humanité à détruire sa présente condition terrestre. En outre, c'est en partie dans le but de procurer aux hommes les instruments qui accompliront cette destruction que plusieurs inventions spéciales de notre temps ont été réalisées. Les inventions constructives de notre temps ont pour but, dans l'intention divine, de préparer parmi les hommes les conditions pour les besoins et les progrès du Millénium. C'est pour cette raison que nous avons un si grand accroissement de connaissances et d'inventions qui font de notre temps, à cet égard, une époque plus particulièrement remarquable que toutes les autres. Naturellement, la connaissance antérieure devint la base de notre connaissance actuelle, car les générations antérieures transmettent leurs connaissances aux suivantes. Nous sommes donc supportés dans notre connaissance de base par les précédentes générations. Depuis l'invention de l'imprimerie, en 1440, tel a été le cas plus que jamais auparavant. 

La connaissance et les inventions spéciales de notre temps ne sont pas venues de la manière dont les évolutionnistes prétendent que l'évolution opère, lentement et graduellement, mais très soudainement et rapidement, comparées à celles antérieures à 1799. C'est depuis lors, commençant avec le premier bateau à vapeur, que les inventions se sont succédées rapidement et que la connaissance a augmenté. Ces faits prouvent que ce ne sont pas les talents de l'homme qui ont augmenté, mais [ que ce sont ] les occasions favorables d'utiliser ses talents [ qui ] ont grandement, rapidement et soudainement augmenté depuis 1799. Ces faits réfutent par conséquent l'évolution et prouvent que, depuis 1799, la Providence divine (d'après la Bible — Daniel 12 : 4) a préparé des conditions favorables pour augmenter la connaissance et multiplier les inventions, comme préparation à la destruction de l'empire de Satan et aux nécessités du Royaume de Dieu. Donc, ce n'est pas une augmentation de capacités qui caractérise notre temps, mais un accroissement de conditions favorables pour employer ses capacités, ce qui, naturellement, réfute l'évolution, laquelle implique une capacité augmentée.
 

LE MENDÉLISME RÉFUTE L'ÉVOLUTION

Plusieurs des sciences récentes, telles que le Mendélisme et la Biométrie, réfutent l'évolution. Mendel, par une vaste série d'expériences, dans la vie végétale et animale, a démontré plusieurs lois naturelles d'hérédité. Une de celles‑ci est que le premier rejeton d'une plante ou d'un animal positif (dominant) et d'une plante ou d'un animal négatif (rétrograde) ressemble au parent dominant. À la seconde génération, celui qui est dominant prédomine, mais le négatif apparaît. À la troisième et à la quatrième générations, les deux apparaissent environ également dans les descendants. Par exemple, si une variété de pois géants est croisée avec une variété naine, les rejetons sont tous grands ; à la seconde génération, les deux apparaissent, mais la variété géante dans la proportion de 3 à 1. À la troisième ou la quatrième génération, ils sont en moyenne égaux en nombre, mais quand ces nains se sont fertilisés, tous les descendants successifs sont nains. Des expériences avec des fleurs, des lapins, des chats, des rats, des chiens, etc., etc., ont démontré la même chose. Cette loi appliquée à l'homme et aux singes devrait faire apparaître le singe dans quelques générations parmi les hommes. De même aussi, nous devrions trouver des hommes retournés à l'état de singes — dans les caractères négatifs. Mais rien de ce genre ne se produit, ce qui montre qu'il n'y a aucune trace de singe dans l'homme.
 

LES HYBRIDES UNE RÉFUTATION DE L'ÉVOLUTION

Si l'évolution était vraie, les hybrides seraient indispensables pour son fonctionnement. Mais tous les hybrides sont connus pour être stériles, ce qui contredit catégoriquement l'évolution. La stérilité des hybrides prouve que la loi de Dieu, que chacun devait reproduire « selon son espèce », est la règle de la reproduction. Ainsi, la nature elle‑même détruit l'évolution par sa seule voie possible d'opération — la préservation des pouvoirs développés par la propagation d'autres, mais d'espèces de même ordre. Les espèces ne changent pas, ni ne s'unissent avec d'autres pour produire de nouvelles espèces permanentes. Les chiens et les chats ne s'accouplent pas pour produire de nouvelles espèces. Quelques espèces de proche parenté se ressemblent tellement que nous reconnaissons avec peine si elles sont de différentes espèces ou des variétés des mêmes espèces, comme l'âne et la jument. Ceux‑ci s'accouplent fréquemment, mais leurs rejetons sont stériles. Il en est de même du zébulon, le rejeton du zèbre et de la jument. Il en est de même de toutes les espèces de proche parenté. Un humain et un singe ne peuvent produire des descendants, ce qui prouve qu'ils ne sont pas même des espèces d'étroite ressemblance.

Mais si l'évolution était vraie, nous aurions beaucoup de semblables croisements avec production de rejetons féconds. Les plantes hybrides elles‑mêmes, d'après le propre témoignage de Darwin, ne sont pas permanentes. Tout cela contribue à prouver la loi de Dieu que chaque espèce ne produira d'autres espèces que la sienne propre. Mais même si des espèces pouvaient se croiser et former ainsi de nouvelles espèces permanentes, chose qui manque entièrement de preuve, les genres ne pourraient pas le faire même par le plus violent effort d'imagination. Et pourtant l'évolution doit admettre cette impossibilité. Réellement, c'est une théorie désespérante et inutile. Le Dictionnaire Standard, dans son article sur l'hybridisme, déclare : « L'hybridisme est l'un des plus grands obstacles à l'acceptation générale du principe de l'évolution ».
 

LES ABEILLES ET LES FOURMIS RÉFUTENT L'ÉVOLUTION

Contre l'évolution, les faits disent que certains insectes ont plus de connaissance et d'habileté pratique que les singes. Nous citons pour exemples l'abeille et la fourmi. Celles‑ci ont une organisation sociale bien supérieure à celle du singe et la surpassent certainement en capacité constructive, en gouvernement et vie sociale. Elles ont des armées, des sentinelles, de la police, des tribunaux (lesquels infligent des peines) et des exécuteurs de ces peines. Elles ont une société à organisation très élevée avec rois, reines, nobles, plébéiens, esclaves supérieurs et inférieurs, etc. Les abeilles forment des cellules à miel disposées géométriquement d'après les lignes d'un prisme hexagonal que la science mathématique, le calcul, démontrent être le procédé économisant le plus d'espace et de matériel que connaisse la science. Chacune de ces cellules est parfaite en elle‑même et ajustée d'une manière parfaite aux cellules voisines. Une foule d'abeilles construisent celles‑ci, même dans l'obscurité, avec une exquise habileté. 

Si l'évolution était exacte, pourquoi ces qualités en développement toujours croissant ne furent‑elles pas transmises à leurs supposés descendants dans les espèces développées ultérieures ? Le singe ne peut pas, dans sa vie sociale, et dans ses activités, approcher du degré de supériorité atteint par l'abeille et la fourmi. Cependant, si l'évolution était vraie, le singe étant, à ce qu'il paraît, d'une espèce ultérieure beaucoup plus développée que l'abeille et la fourmi, devrait être pour le moins beaucoup plus développé que celles‑ci, de même que l'homme est plus hautement développé que le singe. En outre, l'ingéniosité des abeilles et des fourmis dans leur travail, etc., ne vient pas de leurs parents par hérédité, car les femelles ouvrières et les mâles ouvriers sont tous stériles. Les bourdons sont leurs pères et les reines qui, hormis la ponte des neufs, ne travaillent pas, sont leurs mères. Il y a donc ici un fait de développement qui est entièrement en dehors de l'évolution et pour lequel l'évolution ne peut offrir aucune explication. La création est la seule solution de cette question, Dieu dotant les abeilles et les fourmis d'aptitudes dont manquent les plus élevés des animaux inférieurs et qui n'apparaît pas dans les espèces intermédiaires ; tandis que si l'évolution était vraie, toutes les espèces prétendues ultérieures surpasseraient de plus en plus l'abeille et la fourmi, ce que, l'homme excepté, elles ne font pas.
 

L'ÉVOLUTION CONTRAIRE À LA BIBLE

Le récit de la Bible sur la création de l'homme, donné en Genèse, stipule que l'homme fut créé, non pas comme microbe ou protoplasme, ni comme descendant du singe, mais qu’ « il fut créé à l'image de Dieu » (Genèse 1 : 27). L'homme fut créé à l'image mentale, morale et religieuse de Dieu (pas une image physique de Dieu, parce que Dieu est un être‑esprit, alors que l'homme est d'une autre nature — humaine, de chair, terrestre). Cette pensée de la perfection originelle de l'être humain est soutenue par beaucoup d'autres textes de la Bible. Par exemple, à partir du contexte (verset 31), nous apprenons que Dieu regarda Sa créature avec approbation, le trouvant « très bon » ; de Deutéronome 32 : 4, nous apprenons, concernant Dieu comme Maître d'œuvre, que « Son travail est parfait » ; en Psaumes 8 : 5‑8, nous lisons : « Tu l'as fait [l'homme, Adam] de peu inférieur aux anges, et tu l'as couronné de gloire et d'honneur [la ressemblance à son Créateur, mentale, morale et religieuse]. Tu l'as fait dominer sur les oeuvres de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les boeufs, tous ensemble, et aussi les bêtes des champs, l'oiseau des cieux, et les poissons de la mer » ; en Ecclésiaste 7 : 29, nous lisons que « Dieu a fait l'homme droit ; mais eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements » et devinrent souillés ; et en Luc 3 : 38, nous lisons qu'Adam « était fils de Dieu ». 

Mais l'évolution, à la fois sous ses formes athées et darwiniennes, contredit catégoriquement le témoignage de la Bible — elle nie que l'homme fut créé originellement à l'image et à la ressemblance à Dieu, parfait dans toutes ses facultés — physiques, mentales, morales et religieuses. Cette négation entraîne naturellement avec elle la négation de l'épreuve de l'homme pour la vie dans une condition parfaite et sa chute de cette perfection dans le péché et la mort dans l'ordre mental, moral et religieux. Comment des évolutionnistes pourraient‑ils faire autrement que nier ces enseignements bibliques (Romains 5 : 12 à 20 ; 8 : 18 à 21 ; 1 Corinthiens 15 : 21, 22), puisqu'ils (y compris même quelques ecclésiastiques) expriment leur croyance à ce sujet de cette manière : « Si l'homme est tombé, il est tombé vers le haut » ? L'impossibilité de tomber vers le haut montre la folie d'une telle chute et elle est révélatrice d'un jugement obscur chez les évolutionnistes qui propagent une telle idée. 

Niant la chute de l'homme de la perfection dans le péché et la mort, nécessairement, ils doivent nier l'antidote de la Bible pour la chute de l'homme, la Rançon et ses effets — le Rétablissement (Actes 3 : 19‑21 ; voir Le Divin Plan des Âges, chapitre 9, particulièrement la partie « Le Rétablissement par opposition à l'Évolution »). Aussi sûrement que « tous les saints prophètes de tout temps » parlèrent des « temps de rétablissement de toutes choses », aussi sûrement la théorie de l'évolution est en violente contradiction par rapport aux paroles de Dieu à travers tous Ses saints prophètes. Il n'y a pas d'alternative dans cette question, et le plus tôt chacun se décidera formellement, en accord avec les Écritures à ce sujet, le mieux ce sera pour lui — nous devrions tous laisser Dieu être vrai, bien que cela fasse de chaque évolutionniste un menteur (Romains 3 : 4). 

Si le premier homme était simplement élevé d'un degré de plus que le singe, comment un homme parfait — Jésus — pouvait‑Il être exigé comme Rançon (un prix correspondant — 1 Timothée 2 : 6) pour lui ? Même le plus dégradé de notre race, depuis son évolution supposée venant du singe, serait plus qu'un prix correspondant pour le premier homme. De plus, un tel être dégradé n'aurait pu, en toute justice, être mis à l'épreuve pour la vie. En conséquence, aucune rançon en justice n'aurait pu être exigée pour lui. De même aussi, le Rétablissement serait pour la race une malédiction inexprimable, car il signifierait un retour à l'état originel — la condition de l'homme‑singe, selon l'évolution ; tandis que la Bible présente le Rétablissement comme l'espérance pour la race à un retour à la perfection humaine. 

Et, de même pour la Bible, au lieu qu'elle soit une révélation inspirée, elle est pour les évolutionnistes le produit d'hommes de peu supérieurs à l'homme‑singe, et elle est loin d'être capable de faire face aux nécessités évoluées de cet « âge du cerveau ». Les évolutionnistes considèrent naturellement leurs productions littéraires comme religieusement bien au‑dessus de la Bible. Au lieu du divin Plan des Âges, l'évolution devient pour eux l'accident non projeté de la nature, et les livres de M. Darwin deviennent leur Bible, ainsi qu'il l'a reconnu lui­-même, comme le prouvent ses réminiscences suivantes : « J'étais un jeune homme aux idées vagues. Je lançais des questions et suggestions, avide de connaître toutes choses ; et, à mon étonnement, les idées prirent comme des fusées [oui, c'étaient vraiment des fusées symboliques]. Le peuple en a fait une religion ». Nous avons donc ici le vrai résultat. Elle a rejeté la religion de la Bible et elle en est devenue, pour les évolutionnistes, le substitut

Aucun croyant véritable en la Bible ne peut être d'accord avec les évolutionnistes qui enseignent que l'homme a évolué depuis l'état de brute, car leur rejet de la Bible, de son plan et de son Auteur, est pour le croyant l'argument le plus important contre l'évolution et, en toute logique, il doit la rejeter.
 

UNE MISE EN ACCUSATION SOLENNELLE

Nous sentons que nous ne devons pas clore notre discussion de l'évolution comme la théorie selon laquelle l'homme s'est développé à partir d'animaux inférieurs sans une solennelle mise en accusation. Elle a été en vogue parmi « l'intelligentsia », quoique maintenant, parmi les élites scientifiques, elle soit rejetée ; mais, parmi les gens d'une instruction superficielle et les esprits bornés, elle a accompli et continuera d'accomplir le plus terrible des maux. Elle a fait de beaucoup des athées, des agnostiques et des infidèles. Elle déprave nos jeunes qui, par elle, sont amenés à croire à leur supériorité sur les plus âgés et à leur parenté avec les animaux ; d'où leur manque de respect croissant pour la loi et l'ordre dans la maison, l'état, la société et l'église, et leur indulgence accrue pour les éléments inférieurs de leur nature.

De l'idée qu'il n'y a aucun Dieu (ou que Dieu n'a créé que les premières formes de vie), aucune responsabilité quant à la loi, aucune autorité supérieure, aucun au‑delà, et une descendance des animaux, il s'ensuit pour la jeunesse un acheminement naturel vers le mépris de la religion et du gouvernement, la désobéissance envers les parents, l'immoralité quant au sexe, l'ivrognerie quant aux alcools et une perspective matérialiste de la vie. Une génération de professeurs et enseignants évolutionnistes a produit le ravage moral, social et religieux que nous apercevons chez tant de jeunes gens. Le pessimisme et la satisfaction des instincts brutaux inculqués par l'évolution ont en grande partie produit l'écroulement qui se manifeste partout dans l'église et l'état, et contribué largement à produire la Guerre mondiale, dans ses deux phases, de même qu'elle a aussi une grande part dans l'oeuvre de conduire les nations vers Armaguédon [ la Révolution mondiale ] et l'Anarchie mondiale. Et quand ceux‑ci auront accompli leur carnage sans précédent sur l'humanité, celle‑ci, dans un grand ressentiment, s'élèvera contre chaque trait de cette théorie et la répudiera, l'enterrant à jamais dans la Géhenne [ la mort éternelle ] à laquelle elle appartient.

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POUR UNE ÉTUDE SUPPLÉMENTAIRE

Pour de plus amples renseignements sur l'Évolution, voir :

« Examen de la Théorie de l'Évolution » — Étendard de la Bible gratuit.

« La Bible opposée à l'Évolution » — feuillet de 4 pages.

« Création » — livre de 664 pages ; de nombreux arguments de cet article proviennent de ce livre ; autres sujets en rapport avec le domaine des mathématiques, la classification des plantes et du monde animal, les civilisations antiques, etc.

« L'évolution n'est pas la méthode de la création » (extrait du livre « Création »)


étendard de la Bible N° 268 - Juillet 2001


Accueil Interconfessionnelle dans sa mission [non pas œcuménique] et libre de tout sectarisme, mais attachée à Dieu dans la mesure de la compréhension de Sa Parole, la revue l'étendard de la bible soutient, à travers de nombreux articles, l'explication et la défense du Plan divin... Ceci, elle le fait en particulier dans les rapports de ce Plan avec le caractère de Dieu et le sacrifice de Christ en "Rançon pour tous" (1 Timothée 2 : 6), avec Son ministère à l'égard des Élus maintenant, et à l'égard du Monde durant Son Règne messianique millénaire ; et avec Son Épiphanie (temps de Sa manifestation) dont les signes se manifestent maintenant parmi nous d'une manière apparente. Haut de page @


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Les écrits de C. T. RUSSELL : Le Divin Plan des Âges, Le Photodrame de la Création, etc.