L'ÉVOLUTION N'EST PAS LA MÉTHODE DE CRÉATION (1)
Extrait du livre "Création", de Paul S. L. Johnson

*   *   *   *

Cinq sortes d'évolutionnistes. L'avis des mathématiques sur l'âge et la population de l'homme. L'unité de la race (2), des principaux sentiments religieux, de la demeure originelle de l'homme, de la civilisation ancienne de l'homme. — Mendélisme et biométrie. — Pas de nouvelles espèces développées durant l'histoire rapportée. — Probabilité mathématique. — De nombreux faits contredisent l'évolution. — Âge du soleil et de la terre. — Histoire et géologie. — Distribution de la vie des plantes et de la vie animale. — Dessein dans la création. — Huit gouffres infranchissables par l'évolution. — Certaines questions sans réponse. — Les hybrides. — Les abeilles et les fourmis plus intelligentes que les singes. — Le récit mosaïque inspiré de la création. — Aveux des évolutionnistes. — Témoignages anti-évolution de savants les plus capables. — L'évolution basée sur des suppositions extravagantes et inharmonieuses. — Arguments puérils de l'évolution. — Les prétendus chaînons manquants. — Peintures représentant des animaux dans des cavernes. — Vestiges d'organes. — Tests sanguins. — Théorie de la récapitulation. — Accroissement de connaissances et d'inventions. — L'évolution opposée à la Parole de Dieu. — Accusations de l'évolution.

(1) L’auteur emploie ici le terme « création » dans le sens de « venue à l’existence » — l’évolution n’est pas la méthode par laquelle l'espèce humaine est venue à l’existence. (retour)

(2) Ici, le terme « race » est employé dans le sens d’ « espèce » humaine. (retour)

*   *   *   *

NOUS consacrerons le dernier chapitre de notre livre à une considération de l'évolution, laquelle est, croyons-nous, faussement regardée par un certain nombre de savants, toujours moins nombreux, comme la méthode de la création. Il y a diverses écoles d'évolution :

(1) les évolutionnistes matérialistes athées qui enseignent que l'univers et sa vie végétale et animale se sont produits eux‑mêmes par une série de trans­mutations d'une forme dans une autre ;

(2) les évolutionnistes partisans de la génération spontanée qui, ne voyant pas d'autre nécessité à l'existence d'un Être suprême que celle d'en faire le Créateur de la matière et de ses forces, enseignent que de cette matière et ses forces, l'univers et sa vie végétale et animale se développèrent d'eux‑mêmes par une série de changements, des formes inférieures aux formes supérieures ;

(3) les évolutionnistes, partisans de Darwin qui soutiennent l'idée que Dieu, non seulement créa la matière et ses forces, mais aussi la première forme, ou, moins préférablement, quelques‑unes des premières formes de la vie végétale et animale, lesquelles, depuis lors, se développèrent en des formes toujours plus élevées dont l'homme est le point culminant ;

(4) une classe d'évolutionnistes qui sont d'accord avec les évolutionnistes darwiniens jusqu'aux plus hautes formes des animaux mais refusent cependant de croire que l'homme est une créature d'évolution ;

(5) et ceux des évolutionnistes qui croient que Dieu créa, non seulement l'univers, mais aussi toutes les espèces de plantes et d'animaux et que chacune de celles‑ci se développa ou se détériora en plusieurs variétés dans chaque espèce ; par exemple, Dieu créa l'homme, mais l'homme dégénéra en diverses espèces comme les races sémitique, japhétique, chamitique [issues des trois fils de Noé : Sem, Japhet et Cham] ou races rouge, noire, bronzée, jaune et blanche. Cette dernière idée de l'évolution, ou plutôt de la dévolution est, sans aucun doute, scripturaire, et nous en observons l'exécution autour de nous dans les diverses formes de la vie végétale ou animale, spécialement par l'effet de la manipulation humaine.

C'est spécialement contre les vues des trois premières classes d'évolutionnistes ci‑dessus que nous écrivons dans ce chapitre. Même parmi ces trois classes d'évolutionnistes — que l'on appelle évolutionnistes monophylétiques, c'est‑à‑dire ceux dont la croyance est que toutes les plantes et tous les animaux se développèrent à partir d'une forme primitive, et évolutionnistes oligophylétiques, c'est‑à‑dire ceux dont la croyance est que ceux‑ci se développèrent à partir de quelques formes originelles — il y a de grandes différences quant à l'âge de la vie végétale, de la vie animale et de la vie humaine ; par exemple, le nombre le plus faible que certains de ces évolutionnistes ont donné pour l'âge de l'homme est de 100.000 ans, tandis que quelques‑uns le placent jusqu'à 2.000.000 d'années.
 

L'avis des mathématiques sur l'âge et la population de l'homme

Par les mathématiques, nous pouvons clairement prouver que le nombre le plus bas — 100.000 ans — est une absurdité, car c'est un temps tout à fait court, avec une méthode telle que celle de l'évolution, pour amener à l'existence, comme descendance des singes, un être comme l'homme et dans sa condition présente.  

Les mathématiques montrent aussi que le nombre le plus élevé — 2.000.000 — est impensable. En voici la preuve : les statistiques de la population mondiale, faites à Berlin en 1922, les plus récentes que nous possédions (écrit en 1938 — Trad.), créditent la race d'une population mondiale de 1.804.187.000 en 1922. Pour atteindre cette population, il faut que la race humaine ait doublé 30,75 fois ; car si nous élevons le nombre 2 à sa trentième puissance, le résultat est : 1.073.741.824 ; et à sa trente et unième puissance le résultat est : 2.147.483.648. En conséquence, pour avoir la population actuelle de la terre, la race doit s'être doublée entre trente et trente et une fois. Les logarithmes prouvent que c'est 30,75.

D'après la chronologie biblique, depuis le déluge qui commença à la fin de l'année 2473 avant J.‑C. jusqu'au printemps de 1922, il y eut 4393,5 années. Sem (comparez Gen. 11 : 10 ; 5 : 32 ; 7 : 6) fut engendré peu de mois de moins que les cent ans qui précédèrent le déluge ; donc environ 4 493,5 années avant 1922, il y avait seulement un couple humain dont les descendants survécurent au déluge pour peupler à nouveau la terre. En conséquence, dans les 4493,5 années avant le printemps de 1922, la race a doublé 30,75 fois. Ceci ferait une moyenne de 146,13 années pour un doublement de la population puisque c'est le résultat de la division de 4493,5 par 30,75. Nous pouvons voir, d'après le rapport de ces deux faits, que ces chiffres de la race se doublant tous les 146,13 ans sont raisonnables.

En premier lieu, d'après l'annuaire juif de 1922, il y avait alors dans le monde 15 393 815 Juifs. D'après la chronologie biblique, depuis la mort de Jacob jusqu'au printemps de 1922, 3 734 ans se sont écoulés. Dix‑sept ans avant sa mort, Jacob était âgé de cent trente ans (Gen. 47 : 9, 28) et Joseph avait 40 ans (Gen. 41 : 46 ; Jacob venant en Égypte dans la troisième année de la famine). Jacob avait donc 90 ans à la naissance de Joseph et son mariage avait eu lieu sept ans avant (Gen. 31 : 41 ; 30 : 25). En conséquence, 3 734 + 17 + 40 + 7 = 3 798, le nombre d'années depuis le mariage de Jacob jusqu'à 1922. En élevant 2 à sa 23,8758ème puissance, nous obtenons 15.393.815, la population juive en 1922. En divisant 3 798 par 23,8758, nous obtenons 159,07 qui serait le nombre moyen d'années qu'il fallut aux descendants de Jacob pour se doubler afin de devenir, entre le mariage de Jacob et 1922, une population de 15.393.815.  

En second lieu, les descendants d'Abraham par Ismaël — les Arabes, non seulement en Arabie, mais aussi dans le reste de l'Asie et de l'Afrique, se chiffrent approximativement à 25.000.000. D'après la chronologie biblique, Abraham entra en Canaan quand il avait 75 ans (Gen. 12 : 4) au printemps de 2045 avant J.‑C., donc 3966 ans avant le printemps de 1922. Ismaël naquit quand Abraham était âgé de 86 ans (Gen. 16 : 16), donc 3955 ans avant le printemps de 1922. En conséquence, au printemps précédent, soit 3956 avant le printemps de 1922, Abraham et Agar étaient un couple sans enfants. Mais 25.000.000 est la 24,4901ème puissance de 2. Il s'ensuit qu'Abraham et Agar se doublèrent dans leurs descendants toutes les 161,53 années, qui est le résultat de 3956 divisé par 24,4901.  

Les investigations précédentes montrent que la race tout entière a doublé depuis Noé et sa femme, alors qu'ils n'avaient pas d'enfants, tous les 146,13 ans, les Juifs ont doublé tous les 159,07 ans et les Arabes ont doublé tous les 161,53 ans. La raison pour laquelle la race tout entière a constamment doublé en moyenne 15 ans environ plus tôt que les Juifs et les Arabes est sans doute due au fait qu'il est écrit des Ismaélites, types et antitypes, que leur main serait contre tous et que la main de tous serait contre eux (Gen. 16 : 12) ; ceci aurait pour résultat que davantage d'entre eux, en moyenne, trouveraient des morts précoces et plus d'obstacles à la propagation que la moyenne du reste de la race, comme les conditions de privations des déserts asiatiques et africains, les guerres et discussions constantes chez les Arabes et, entre autres, pour les Juifs, les conquêtes assyrienne, babylonienne et romaine et les persécutions de l'Âge de l'évangile. Mais, avec ces limitations, le fait que des calculs pour tous les trois seraient pratiquement semblables prouve que le principe d'après lequel ils ont été obtenus est en moyenne digne de confiance. 

Mais qu'en est‑il avec les âges de l'homme que nous donnent les conjectures des évolutionnistes, par exemple que notre race est vieille de 2.000.000 d'années ? Il n'y a aucune raison de croire que la race doublerait moins fréquemment que les Arabes, les plus lents à doubler des trois exemples donnés ci‑dessus ; mais concédons libéralement qu'elle aurait doublé dix fois moins fréquemment, ce qui ferait une fois tous les 1 611,53 ans. Il en résulterait qu'elle aurait doublé 1240,3 fois en 2.000.000 d'années. Supposons que nous supprimions la décimale, 3, et employions 1240 comme le nombre de fois de doublements et ensuite 2 à sa 1 240ème puissance. Le résultat serait : 18.932.139.737,991 suivis de 360 chiffres, un ensemble de chiffres qui ferait le tour d'une grande salle. De telles multitudes sont inconcevables par l'esprit humain. Il n'y aurait pas de place pour eux sur la terre, et s'ils étaient placés sur la face de la terre, ils devraient se tenir les uns sur la tête des autres à plusieurs kilomètres de hauteur. Naturellement, ces considérations réfutent la prétention de ceux des évolutionnistes qui allèguent que la race est sur la terre depuis 2.000.000 d'années. 

Prenons maintenant l'âge de l'humanité le plus court que suggèrent quelques évolutionnistes — 100.000 ans — un temps beaucoup trop court pour que l'évolution concoure à produire l'homme dans sa condition présente, d'un degré si éloigné du singe. Supposons que la population ait doublé d'un dixième de fois aussi rapidement que les Arabes, c'est‑à-dire une fois tous les 1161,53 ans. En 100.000 ans, la population aurait, en conséquence, doublé 86,1 fois. Négligeant la fraction, 2 élevé à sa 86ème puissance devient 4.660.210.253.138.204.300 ou 2.527.570.733 fois la population actuelle de la terre ! Cette considération détruit même les formes les plus modérées de l'évolution de l'âge de l'homme sur la terre.  

Si l'homme avait vécu 10.000 ans sur la terre, et s'il n'y avait pas eu de déluge, la race, doublant dans la proportion des Arabes, le plus bas des trois exemples ci‑dessus, serait 2.000.000.000 de fois plus nombreuse qu'elle est maintenant, c'est‑à-dire de 3.608.374.000.000.000.000 d'individus.  

S'il n'y avait pas eu de déluge au temps de Noé, en nous basant sur la proportion de doublement de la race, c'est‑à‑dire une fois tous les 146,13 ans depuis que Noé engendra Sem, il y aurait depuis la création d'Adam et d'Ève 41,35 doublements ; et 2 élevé à sa 41,35ème puissance donne 2.583.852.323.274, ce qui serait la population actuelle de la terre s'il n'y avait pas eu de déluge au jour de Noé. C'est environ 2500 fois sa population présente.

Nous voyons donc que les mathématiques prouvent que l'âge de l'homme donné par la Bible [6049,5 années au printemps de 1922] est correct et exige le déluge qui, au temps de Noé, détruisit tout, excepté un couple et leurs descendants directs et les femmes de ces derniers. Par conséquent, les mathématiques démolissent l'évolution et prouvent que le calcul de la Bible pour l'âge de l'homme est exact.

Tous les calculs précédents sont basés sur le principe que la race est issue d'un seul couple. Mais, nécessairement, d'après de nombreux évolutionnistes, beaucoup plus qu'un couple humain furent issus des singes. Donc, les chiffres ci-dessus, basés sur l'âge de l'homme comme étant 2.000.000 ou 100.000 ou quelqu'autre nombre intermédiaire d'années, augmenteraient énormément dans des proportions des plus déconcertantes, surtout pour les évolutionnistes !  

Une autre considération corrobore la réfutation précédente. Si la race humaine était vieille de 2.000.000 d'années et devait doubler 30,75 fois pour atteindre sa population présente, elle doublerait une fois en 65.040 ans, car 2.000.000 : 30,75 = 65.040. Cela signifierait qu'il y aurait maintenant moins de 4 Arabes et moins de 4 Juifs dans le monde, car ils devraient vivre encore plus de 61.000 ans avant que se fasse le premier doublement. Ces chiffres prouvent que l'homme ne peut pas s'être développé de la création animale. Il doit nécessairement être une création directe provenant de la main de Dieu et dans le temps et les conditions exposés dans la Bible dont les enseignements pertinents sont vrais.


Accueil Interconfessionnelle dans sa mission [non pas œcuménique] et libre de tout sectarisme, mais attachée à Dieu dans la mesure de la compréhension de Sa Parole, la revue l'étendard de la bible soutient, à travers de nombreux articles, l'explication et la défense du Plan divin... Ceci, elle le fait en particulier dans les rapports de ce Plan avec le caractère de Dieu et le sacrifice de Christ en "Rançon pour tous" (1 Timothée 2 : 6), avec Son ministère à l'égard des Élus maintenant, et à l'égard du Monde durant Son Règne messianique millénaire ; et avec Son Épiphanie (temps de Sa manifestation) dont les signes se manifestent maintenant parmi nous d'une manière apparente. Haut de page @


Le Témoin et Prophète de Pierre —  La Grande Pyramide et la Bible
Un N° gratuit Abonnement Publications Commandes
Les écrits de C. T. RUSSELL : Le Divin Plan des Âges, Le Photodrame de la Création, etc.